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lafc103
 
 
 
 

Une analyse de l'anomalie montra rapidement qu'il s'agissait d'une panne de matériel "sol" et la chronologie reprit sans autre arrêt (séquence automatique à partir de H-7 sec) jusqu'à la mise à feu des fusées anti-roulis (H-2 sec) et le décollage de Diamant quittant la table de lancement dans un nuage de fumée rousse, au milieu des panneaux de protection thermique des 3e et 1e étages.



 
 
 
Bernard Dorléac raconte
 
  Il était 14 h 47 min 21 sec 15/100ème TU, ce top donné par le largage de la prise "derniers instants" était décodé sur l'enregistrement "derniers instants" à l'aide de la base de temps "IRIG" du champ de tir.

 
 



   
A partir de cet instant, ce fut l'attente angoissée des annonces du déroulement du vol par les stations de télémesures et trajectographie: séparation 1e-2e étage, allumage 2e étage, largage coiffe, basculement ensemble 2e-3e étages-satellite, mise en rotation, séparation et allumage 3e étage, satellisation à H + 621 sec
Au PCCT, les calculateurs, travaillant en temps réel, animaient les tables traçantes visualisant la trajectoire et les vitesses atteintes (hodographe). L'ensemble de ces informations nous permit, à nous techniciens de savoir que l'opération avait réussie, mais nous en attendions une confirmation formelle.
 
Astérix était muet, seul le Radar "Aquitaine" le suivit jusqu'à 3000 Km de distance et ses informations exploitées par Hammaguir et Brétigny permirent de calculer l'orbite apparente et prévoir avec exactitude le 2e passage.
Et à l'heure prévue, l'étroit faisceau du radar "Aquitaine" touchant Astérix et son répondeur permit de confirmer la mise en orbite (527 Km-1768 Km) du 1e satellite français dont la nouvelle fut rendue officielle à 17 h TU.
La satellisation fut confirmée, un peu plus tard, par les radars Américains.
 
 
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